lOuchka

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Samedi 6 septembre 2008 à 12:39

[Il me prend par les poignets, m'engouffre contre lui.]

" - Lâche-moi
- Non, tu vas encore pleurer après. "


Parce que oui, j'ai pleuré. J'ai fini sur un trottoir, les idées en vrac. Débauche d'un soir. Traîner dans les parcs, bouteille à la main, clope dans l'autre. Regarder les étoiles même si les yeux se ferment doucement. Les égratignures & bleus sur le corps. Je serais bien resté un peu plus longtemps, appuyée contre lui. Nos habitudes. Lui qui me tient les poignets, moi qui me débat, abandonne puis réessaie en espérant qu'il ne me lâche pas. C'est malsain, oh oui mais ce que j'aime cette drogue.


C'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup.

Jeudi 4 septembre 2008 à 18:52

J'ai envie de profiter de chaque instant pour que le jour où je me retournerai sur mon passé, je puisse en sourire. On va grandir, se perdre peut-être mais je ne laisserai rien bousiller ces moments. Je me fiche de lui (ou du moins j'essaie). Il revient toujours comme ça, dans mon coeur lorsque je n'y prette pas attention. Il piétinne tout sur son passage & repart. Je me demande comment il fait pour rester autant à la surface, s'en foutre & continuer. C'est un garçon me direz vous mais c'est tout de même étrange. Faut pas chercher à comprendre mais je me tracasse avec cette histoire. & dans cinq ans, on sera où ? Nos rêves, nos espoirs, qu'en restera-t-il ? Qu'importe pour l'instant, on est là & on continue sur le fil de la vie.

Let Me Back. I Promise To Be Good*

Mardi 2 septembre 2008 à 17:44

Couchés Dans l'Herbe. Les Yeux Rivés Sur Les Etoiles*

Nouvel habillage [peu de choses changent vraiment en fin de compte].

Cette phrase en dit tant. Mon bout de paradis aussi fugace il eut été, je le garderai & ferai tout en oeuvre pour le revivre encore une fois. Regarder ce ciel si noir, éclairé de toutes ces étoiles. Se sentir si insignifiants face à une telle immensité mais en même temps, si grands, débordants de vie. L'infini qui s'offrait à nous & ça ne m'effrayait même pas. Peut-être que c'était juste parce que j'étais près de lui. Le sentir me tenir & faire semblant de vouloir fuir pour qu'il serre mes poignets un peu plus fort. Je veux retrouver mes bouts de paradis oubliés. Il y a un vide après de tels instants & ce vide, je le sens à présent. C'est trop pour moi.

Dimanche 31 août 2008 à 14:30

Les peines du soir passé se sont envolées. Un sourire a pris place sur mes lèvres. Il n'est pas bon pour moi & je sais qu'un jour, je le regretterai mais qu'importe, je savoure l'instant présent. Je me rappelle de ces moments, de ces sourires, de ces soupirs. Cette sensation lorsqu'il me serrait contre lui. Je ne me faisais pas d'illusions, on jouait bien à ce fameux jeu du "plus je te cherche, plus je te veux". Tous les prétextes sont bons pour faire flancher l'autre. "Viens voir toutes ces étoiles dans le ciel !". Je m'avance, il me fait trébucher & voilà qu'il m'attrape de force vers lui. Un prétexte. Couchés dans l'herbe, les yeux rivés sur les étoiles & nos souffles proche de l'autre. C'était, je crois bien, un bout de paradis. On plongeait dans les yeux de l'autre, on se chuchotait des stupidités pour agacer l'autre & faire durer tout ça. J'aurais du le voir depuis le début. & ses lèvres à quelques pauvres centimètres des miennes. Il y en avait toujours un pour rattraper l'autre. Puis, le lendemain matin, on oublie. On se cherche toujours un peu quand même. Une gentillesse qui me surprend toujours un peu plus pour un garçon sans coeur comme lui. A présent je le sais, notre amitié n'est pas comme les autres. On est toujours à deux doigts de craquer & je me demande si un jour, on craquera à nouveau. Des ragots se disent aussi mais qu'importe, à mes yeux, ça n'a pa d'importance. Je ferais durer ces moments une éternité si j'en étais capable. Ces moments de pur bonheur. J'en creverais bordel. Mais je sais que tout bonheur se paie & vu la force de celui-ci, j'ai peur.

Jeudi 28 août 2008 à 20:54

J'aimerais déposer quelques mots ici. Pour dire quoi ? Je n'en sais rien. Déposer mes peines ou mes rires, mes larmes ou mes sourires, mes doutes ou mes rares convictions. La mélancolie de ces doux souvenirs souffle sur ma vie. C'était si fort que mon coeur flanche. Quand je me plonge dans mes draps, j'ai froid & je tremble. Pourtant, il fait beau & le soleil innonde ma chambre. J'ai certaines peurs aussi au fin fond de mon estomac. J'aimerais les faire disparaitre parce qu'elles ne m'apportent rien & qu'elles sont stupides voire fanées mais je n'y peux rien. Les soirées d'ivresse m'effraient. Je sais que durant ces moments, tout est plus fort. Que mon coeur s'emporte & qu'en rien, mes larmes peuvent couler sur mes joues. On est tous faibles lorsque l'alcool se déverse dans notre sang. Je sais que les erreurs arrivent trop facilement, qu'on ne réfléchit pas ou alors trop tard. J'ai peur de le voir refinir dans ses bras. J'ai cette certitude qu'un jour, ça pourrait se reproduire. Cette fille est prête à tout. Je la méprise malgré moi. J'aimerais pouvoir écrire que tout est oublié, que je ne suis plus amoureuse, que j'ai tracé un trait mais j'ai peur d'être prise dans une toile. En fin de compte, je ne sais même pas si j'ai envie d'en sortir. Je sais que ça ne mène nulle part mais ça me fait vivre, ressentir les choses. Des bonheurs inimaginables comme des soirs où mes draps sont trempés de larmes. On envie souvent les histoires des autres, aller savoir pourquoi. Même celles où les sourires ont disparus, où il ne reste qu'un amour déçu. Mon histoire, je ne dirais pas que je la souhaite à personne car au fond, elle est plutôt belle mais elle ne mène nulle part, tout simplement. N'enviez pas celles des autres car au fond, on vit tous un peu les mêmes. On s'aime, on se perd, on se déchire, on se retrouve, on se ment, on se sourit, on vit, on meurt parfois un peu. On fait tous parti du carrousel de la vie. Contraints ou non, on ne peut y renoncer ou alors ça serait dommage d'abandonner si vite.

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