Partir puis revenir. Un peu. Pour de bon.
Le quotidien reprend doucement sa place. Il y a à peine un jour, j'étais aux portes de l'Asie et voilà que je me retrouve sur ce canapé à faire comme toujours.
Un an, puis deux et bientôt trois. L'amour se métamorphose, se perd un peu, s'écorche aux coins des disputes un peu dures parfois, se tâte, se retrouve de plus belles ou lentement, à pas prudents. Se demander s'il peu durer encore longtemps ou si un jour, l'indifférence va frapper à la porte d'un de nous un beau matin. Que l'absence se fait moins sentir, que s'éloigner c'est pas plus mal.
Je n'en suis pas là mais on est jamais à l'abri d'un coeur imprudent et vagabond.
J'aimerais pouvoir dire d'ici une dizaine d'années qu'on s'est connus à même pas dix huit ans et que nous sommes encore ensemble aujourd'hui car si un jour notre histoire s'arrête, la douleur qui en suivrait serait tout simplement insurmontable.